lundi 23 juin 2025

L' AVENIR DE LA FINANCE : INNOVER SANS RENIER L'EXPÉRIENCE

Dans un monde financier en perpétuelle transformation, il est crucial de conjuguer l’expérience des analystes traditionnels avec les outils technologiques les plus récents, notamment l’intelligence artificielle.

Il ne s’agit pas de renier le savoir-faire de ceux qui ont bâti les fondements de la finance moderne, mais de valoriser leur expertise en l’enrichissant d’analyses plus rapides, plus précises et mieux adaptées aux nouveaux enjeux.

S’arcbouter sur des actions autrefois performantes, simplement au nom de leur passé glorieux, revient à ignorer l’évolution des marchés, des technologies et des mentalités. Ce qui était pertinent hier peut devenir obsolète demain.

Prenons l’exemple de l’or, longtemps délaissé sous sa forme d’ETF par de nombreux gestionnaires de portefeuille. Malgré les réticences initiales, la pression croissante des investisseurs et la montée des incertitudes géopolitiques ont conduit à sa réintégration dans de nombreux portefeuilles. Cette dynamique illustre bien la nécessité de rester à l’écoute des signaux faibles et des attentes du marché.

L’objectif n’est pas de remplacer les méthodes traditionnelles, mais de les compléter. Mieux anticiper les cycles économiques, détecter les ruptures, adapter ses stratégies : voilà les clés d’une finance résolument tournée vers l’avenir. En conciliant tradition et innovation, on se donne les moyens de relever les défis d’aujourd’hui et de saisir les opportunités de demain.




The Future of Finance: Innovating Without Abandoning Experience

In a constantly evolving financial world, it’s crucial to combine the experience of traditional analysts with cutting-edge technological tools — especially artificial intelligence.

This isn’t about dismissing the know-how of those who built the foundations of modern finance, but rather about enhancing their expertise with faster, more accurate, and better-adapted insights.

Clinging to once-successful stocks purely out of nostalgia for their past glory means ignoring how markets, technology, and mindsets evolve. What made sense yesterday may become obsolete tomorrow.

Take gold as an example — long overlooked in its ETF form by many portfolio managers. Despite early skepticism, growing investor pressure and rising geopolitical uncertainty have led to its reintegration into many portfolios.

The goal isn’t to replace traditional methods, but to complement them. Better anticipating economic cycles, identifying disruptions, and adapting strategies — these are the keys to a forward-thinking approach to finance.

By blending tradition and innovation, we empower ourselves to meet today’s challenges and seize tomorrow’s opportunities.

vendredi 6 juin 2025

Elon Musk face à Donald Trump : une confrontation où le politique pourrait l’emporter sur l’entrepreneur


 La récente rivalité entre Elon Musk et Donald Trump aux États-Unis suscite de vives réactions. 

Selon une théorie partagée par de nombreux observateurs, le politique a souvent le dernier mot face à l’entrepreneur. En effet, le pouvoir politique dispose de leviers considérables, incluant le contrôle de l’armée, de la justice et la capacité d’imposer des mesures d’un simple coup de maillet, ce qui peut annuler les avantages d’un entrepreneur.

Elon Musk, malgré son audace et ses critiques virulentes envers Trump, semble s’engager dans un combat inégal. Trump, en tant que figure politique, dispose d’un arsenal institutionnel qui pourrait bien mettre Musk en difficulté.

 Bien que Musk ait été le premier à lancer les hostilités, il risque de subir les conséquences d’un affrontement qui, au final, pourrait nuire autant à lui-même qu’aux citoyens américains et au monde entier.

 Seul l’avenir dira qui sortira vainqueur de cette confrontation, mais l’histoire tend à montrer que le politique a souvent le dernier mot face à l’entrepreneuriat audacieux.


Elon Musk vs. Donald Trump: A Showdown Where Politics Could Prevail Over Business

The recent rivalry between Elon Musk and Donald Trump in the United States is stirring strong reactions. According to a theory shared by many observers, political power often has the final say over entrepreneurship. Indeed, the state holds powerful levers — including control over the military, the justice system, and the ability to impose decisions with a single stroke of the gavel — which can easily override an entrepreneur’s advantages.

Despite his boldness and sharp criticism of Trump, Elon Musk seems to be entering an uneven fight. Trump, as a political figure, commands an institutional arsenal that could put Musk in serious trouble.

Although Musk was the first to launch hostilities, he now risks facing the consequences of a clash that could ultimately harm not only himself, but also the American public — and even the world.

Only time will tell who will emerge victorious from this confrontation. But history suggests that in the end, politics often prevails over even the boldest entrepreneurs.

jeudi 22 mai 2025

OR OU BITCOIN : LE DUEL DE DEUX MONDES

Dans un monde où les incertitudes économiques et géopolitiques façonnent les décisions d'investissement, deux options captent particulièrement l'attention des investisseurs : l'or et le Bitcoin. Chacun présente des avantages et des inconvénients uniques, influencés par des dynamiques de marché et des perspectives à long terme.

L'or : une valeur refuge millénaire

 L'or a historiquement été considéré comme une valeur refuge, particulièrement en temps de crise.

Aujourd'hui, le prix de l'once d'or se situe autour de 3 300 dollars, et les projections à trois, cinq, voire dix ans suggèrent une croissance modérée mais stable, portée par la demande continue des banques centrales comme la Chine, la Russie, l’inde, la Turquie ou encore le Kazkhstan mais aussi des investisseurs institutionnels. 

Les réserves mondiales d'or étant limitées, on estime que les mines d'or pourraient commencer à s'épuiser d'ici quelques décennies, ce qui renforcerait sa rareté et potentiellement sa valeur.

 Le Bitcoin : une révolution numérique volatile

 Le Bitcoin, en revanche, est souvent perçu comme l’or numérique. Bien que plus volatile, il attire une génération plus jeune et des day traders toujours plus nombreux, séduits par son potentiel de rendements rapides. 

Avec des institutions comme JPMorgan qui facilitent son accès via des ETF, le Bitcoin gagne en légitimité, bien que les grandes banques n’en détiennent pas directement pour elles-mêmes. Car comme je l’ai déjà écrit : « Le Bitcoin est comme une balle de ping-pong: on la jette par terre, elle rebondit, mais elle finit toujours par retomber à terre. »

Le Bitcoin est une classe d'actif extrêmement volatile, souvent comparée à un investissement spéculatif, comme un pari de casino, car il n'est adossé à aucun actif tangible.

Il faut savoir que Le Bitcoin à une fin il est programmé pour atteindre un nombre maximal de 21 millions d’unités, ce qui en fait un actif déflationniste à long terme.

 Considérations géopolitiques et tendances futures

 Les tensions géopolitiques et l’instabilité économique mondiale continuent de favoriser l’or en tant que valeur refuge, tandis que le Bitcoin bénéficie d’une adoption croissante chez les jeunes générations et les traders quotidiens, certains pourront toucher le jackpot. 

Cependant, dans le match entre l'or et le Bitcoin, l'or demeure une valeur refuge plus sûre et éprouvée, offrant une stabilité et une sécurité à long terme, contrairement au Bitcoin qui reste imprévisible et non adossé. 

En fin de compte, comme je suis un investisseur conservateur je préfère l'or pour sa fiabilité et son rôle de bouclier contre les turbulences économiques.


DICIETLA.com | La Chronique de Jean-Claude Sensemat du 22/05/2025 | Fr/En













GOLD OR BITCOIN: A CLASH OF TWO WORLDS

 In a world where economic and geopolitical uncertainties shape investment decisions, two options stand out for investors: gold and Bitcoin. Each offers unique advantages and drawbacks, driven by market dynamics and long-term outlooks.

 Gold: A Timeless Safe Haven

 Historically, gold has been viewed as a safe haven, especially in times of crisis.

Today, the price of an ounce of gold is around $3,300, and projections over the next three, five, or even ten years suggest moderate yet stable growth, supported by continuous demand from central banks such as those of China, Russia, India, Turkey, and Kazakhstan, as well as institutional investors. With global gold reserves being finite, experts estimate that gold mines may begin to deplete within a few decades, which would further increase its scarcity—and potentially its value.

 Bitcoin: A Volatile Digital Revolution

 Bitcoin, on the other hand, is often seen as digital gold. Though much more volatile, it appeals to younger generations and a growing number of day traders, drawn in by the prospect of quick returns. With institutions like JPMorgan now facilitating access through ETFs, Bitcoin is gaining legitimacy—even if major banks still don’t hold it directly themselves.

As I’ve previously written: “Bitcoin is like a ping-pong ball—you throw it on the ground, it bounces, but it always ends up falling back down.”

 Bitcoin is an extremely volatile asset class, often compared to a speculative investment, akin to a casino bet, as it is not backed by any tangible asset.

It’s important to note that Bitcoin has a programmed cap—it is designed to max out at 21 million units, making it a deflationary asset over the long term.

 Geopolitical Considerations and Future Trends

 Ongoing geopolitical tensions and global economic instability continue to favor gold as a safe haven, while Bitcoin enjoys increasing adoption among younger generations and day traders—some of whom may hit the jackpot.

However, in the duel between gold and Bitcoin, gold remains the more secure and time-tested store of value, offering long-term stability and protection—unlike Bitcoin, which remains unpredictable and unbacked.

 In the end, as a conservative investor, I personally prefer gold for its reliability and its role as a shield against economic turbulence.

 

samedi 3 mai 2025

TRUMP POUR LES NULS : CE QUE LES GENS NE COMPRENNENT PAS

Depuis son retour à la présidence, Donald Trump fait encore beaucoup parler de lui. Il divise, il dérange, il surprend. Pourtant, beaucoup de ce qu’il fait est prévisible… si on comprend sa méthode.

Une taxe bizarre
Son conseiller, Peter Navarro, avait proposé une taxe de 25 % sur toutes les importations, ce qui aurait même pu inclure certains produits faits aux États-Unis. Heureusement, cette idée n’a jamais été appliquée, mais elle a créé beaucoup de confusion et de critiques.

Des peurs mal placées
Au Québec, certains pensent que Trump est une menace pour le Canada. C’est faux. Il n’a jamais voulu envahir qui que ce soit. Ces peurs viennent surtout de ce qu’on entend dans les médias, qui exagèrent souvent.

Un style qu’on ne comprend pas
Trump choque parce qu’il fait de la politique comme il faisait du business : il provoque, il exagère, il teste les limites. Il joue un rôle. Quand il se montre en « pape » sur les réseaux, ce n’est pas sérieux, c’est un coup de com.

Il a beaucoup d’opposants
La justice, les démocrates, certains républicains, les médias : beaucoup de monde est contre lui. Mais malgré ça, il a été élu avec une majorité. Il dérange les règles, et ça plaît à une partie des Américains.

Et l’économie ?
Malgré les critiques, la Bourse se porte bien. Certaines décisions économiques, comme la baisse des taxes sur les pièces auto venant du Canada ou du Mexique, peuvent aider l’économie américaine à long terme.
Conclusion : Trump ne fait rien comme les autres. Il casse les codes. Il joue un jeu. Et il le joue bien. Le comprendre, c’est arrêter de le diaboliser… sans forcément l’aimer.

                    Photo : Truth Social

Trump for Dummies: What People Don’t Understand

Since his return to the presidency, Donald Trump continues to make headlines. He divides, provokes, and surprises. Yet, much of what he does is actually predictable—if you understand his method.

A Strange Tax Idea

His advisor, Peter Navarro, once proposed a 25% tax on all imports, which could have even included some U.S.-made products. Luckily, this idea was never implemented, but it caused a lot of confusion and criticism.

Misplaced Fears

In places like Quebec, some people believe Trump is a threat to Canada. That’s false. He has never talked about invading anyone. These fears mostly come from media exaggerations.

A Style People Don’t Get

Trump shocks people because he does politics like he did business: he provokes, exaggerates, and pushes limits. He plays a role. When he posted a picture of himself as a “pope” on social media, it wasn’t serious—it was a PR stunt.

Many Opponents

Judges, Democrats, some Republicans, and most of the media—many are against him. Still, he was elected with a strong majority. He breaks the rules, and that appeals to part of the American public.

What About the Economy?

Despite criticism, the stock market is doing well. Some of Trump’s economic moves, like lowering tariffs on auto parts from Canada and Mexico, could help the U.S. economy in the long run.

Conclusion: Trump doesn’t play by the usual rules. He plays a game—and he plays it well. Understanding him means moving past demonization… without needing to like him.

vendredi 18 avril 2025

LE BUG DES TARIFS DOUANIERS DE TRUMP

Peter Navarro au cœur d’un fiasco économique.

Les droits de douane élevés imposés sous la présidence de Donald Trump ont provoqué d’importantes turbulences économiques, affectant notamment les marchés financiers mondiaux. Un homme est régulièrement pointé du doigt pour avoir conçu cette politique : Peter Navarro.

Ancien conseiller principal de Trump pour les questions commerciales, Navarro est reconnu pour ses positions ultranationalistes et protectionnistes. Il avait proposé une taxe de 10 % sur tous les produits importés aux États-Unis, ainsi que des droits allant jusqu’à 145 % sur les produits chinois. Plus radical encore, il avait suggéré une taxe uniforme de 25 % sur l’ensemble des importations américaines — soit environ 3 000 milliards de dollars de biens.

Ces mesures ont eu des conséquences considérables : les marchés financiers ont été ébranlés, provoquant des pertes significatives pour les entreprises et les investisseurs. Par ailleurs, ces politiques ont ravivé les tensions commerciales avec plusieurs alliés des États-Unis, notamment le Canada, le Mexique et l’Australie.

Début 2025, malgré une condamnation à quatre mois de prison en 2024 pour avoir refusé de coopérer avec le Congrès après l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021, Navarro a brièvement retrouvé une fonction dans le second mandat de Trump. Mais son retour fut de courte durée : face aux critiques et aux dégâts causés par ses initiatives économiques, il a rapidement perdu toute influence.

C’est Scott Bessent, nouveau secrétaire au Trésor, qui a repris les rênes des négociations commerciales. L'éviction de Navarro a été amplifiée par des critiques publiques virulentes, notamment celles d’Elon Musk, qui l’a qualifié de « crétin » et a dénoncé ses politiques comme étant « toxiques pour l’économie américaine ».

Aujourd’hui, même s’il continue d’apparaître aux côtés de Trump, Peter Navarro ne détient plus aucun pouvoir réel. Son passage à la Maison-Blanche restera sans doute dans l’histoire comme l’un des plus grands « bugs » économiques de l’ère Trump.

À noter que dans ‘’ L’Art du Deal ‘’ Trump mentionne qu’il est prêt à ajuster sa stratégie ou à changer de direction s’il réalise qu’il a fait une erreur. Il souligne l’importance de la flexibilité et de l’adaptation dans les affaires pour réussir.

DICIETLA.com | La Chronique de Jean-Claude Sensemat du 18/04/2025 | Fr/En


THE TARIFF BUG UNDER TRUMP

Peter Navarro at the Heart of an Economic Fiasco

The high tariffs imposed during Donald Trump’s presidency triggered major economic turbulence, particularly in global financial markets. One man is frequently blamed for designing this policy: Peter Navarro.

A former top trade advisor to Trump, Navarro is known for his ultranationalist and protectionist stance. He proposed a 10% tax on all imported goods to the United States, along with tariffs of up to 145% on Chinese products. Even more radically, he suggested a flat 25% tariff on all U.S. imports — totaling nearly $3 trillion worth of goods.

These measures had serious consequences: financial markets were shaken, leading to significant losses for companies and investors. Moreover, the policies reignited trade tensions with several key U.S. allies, including Canada, Mexico, and Australia.

In early 2025, despite having been sentenced to four months in prison in 2024 for refusing to cooperate with Congress after the January 6, 2021 Capitol attack, Navarro briefly returned to a role in Trump’s second term. But his comeback was short-lived. Amid mounting criticism and economic fallout from his initiatives, he quickly lost all influence.

Scott Bessent, the new Treasury Secretary, took over trade negotiations. Navarro’s ousting was fueled by harsh public criticism — most notably from Elon Musk, who called him a “moron” and described his policies as “toxic for the American economy.”

Today, although he still appears alongside Trump on occasion, Peter Navarro no longer holds any real power. His time in the White House will likely go down in history as one of the biggest economic “bugs” of the Trump era.

It’s worth noting that in The Art of the Deal, Trump states he’s willing to adjust his strategy or change course if he realizes he’s made a mistake. He emphasizes the importance of flexibility and adaptability in business as key to success.

vendredi 4 avril 2025

RETOUR DU PROTECTIONNISME : UNE VIEILLE RECETTE AMÉRICAINE REMISE AU GOÛT DU JOUR

Alors que les politiques commerciales protectionnistes sont de nouveau au cœur du débat économique mondial, il convient de rappeler que les États-Unis n’en sont pas à leur première expérience en la matière. Bien avant les initiatives de Donald Trump, l’histoire économique américaine s’est déjà appuyée sur des tarifs douaniers élevés pour protéger son industrie naissante.

Au XIXe siècle, sous les présidences d’Andrew Jackson (1829-1837), d’Ulysses S. Grant (1869-1877) et de William McKinley (1897-1901), les États-Unis ont adopté des mesures douanières fortes. Ces politiques protectionnistes visaient à soutenir l’industrialisation rapide du pays, jetant les bases de sa puissance économique. Toutefois, ces succès ne peuvent être attribués uniquement aux tarifs douaniers : l’abondance des ressources naturelles, l’afflux massif d’immigrants et l’esprit d’innovation ont aussi joué un rôle crucial dans la montée en puissance des États-Unis.

Aujourd’hui, des économistes comme Peter Navarro, Scott Bessent et Stephen Miran plaident pour un retour à ces politiques, affirmant qu’elles permettent de rééquilibrer les échanges mondiaux et de renforcer l’économie nationale. Leurs objectifs sont clairs : améliorer la compétitivité des entreprises américaines, relocaliser des emplois et protéger des secteurs stratégiques.

Bien entendu, ces mesures suscitent de vives réactions sur les marchés financiers. On observe parfois de brusques décrochages de Wall Street, provoqués non pas par des facteurs économiques fondamentaux, mais par l’émotivité d’une nouvelle génération de petits investisseurs, souvent jeunes et engagés dans le day trading via des applications mobiles. Cette volatilité soudaine illustre une forme contemporaine de "ordo ab chao" – l’ordre qui émerge du chaos –, où l’agitation passagère des marchés laisse progressivement place à un nouvel équilibre.

Dans ce tumulte, les grands gagnants ont été les investisseurs avisés qui ont su profiter des replis brutaux pour acheter des titres boursiers à prix cassés. En misant sur une reprise à moyen terme, ils ont transformé la panique des uns en opportunité stratégique, réalisant de solides gains à la faveur des hausses qui ont suivi.

Malgré les turbulences à court terme, les marchés tendent à se stabiliser à mesure que les politiques sont intégrées et que les acteurs économiques s’adaptent. Comme dans le passé, une fois la poussière retombée, c’est l’ordre économique qui reprend le dessus — avec, à la clé, des opportunités bien réelles pour ceux qui savent lire entre les lignes.



















THE RETURN OF PROTECTIONISM: AN OLD AMERICAN RECIPE REVIVED As protectionist trade policies once again take center stage in the global economic debate, it's worth remembering that the United States has been down this road before. Long before Donald Trump's initiatives, American economic history had already relied on high tariffs to protect its fledgling industry. In the 19th century, during the presidencies of Andrew Jackson (1829–1837), Ulysses S. Grant (1869–1877), and William McKinley (1897–1901), the U.S. adopted strong tariff measures. These protectionist policies aimed to support the country’s rapid industrialization, laying the foundation for its economic power. However, these successes can't be solely attributed to tariffs: abundant natural resources, massive immigration, and a spirit of innovation also played key roles in the United States’ rise. Today, economists like Peter Navarro, Scott Bessent, and Stephen Miran advocate for a return to such policies, arguing they help rebalance global trade and strengthen the national economy. Their goals are clear: boost the competitiveness of American businesses, bring jobs back home, and protect strategic sectors. Of course, these measures provoke strong reactions in financial markets. Sharp drops on Wall Street are sometimes triggered—not by underlying economic fundamentals—but by the emotional responses of a new generation of small investors, often young and engaged in day trading through mobile apps. This sudden volatility reflects a modern form of ordo ab chao—order from chaos—where the temporary turmoil of the markets gradually gives way to a new equilibrium. Amid this upheaval, the big winners have been savvy investors who seized sharp pullbacks as opportunities to buy stocks at bargain prices. By betting on a medium-term rebound, they turned others’ panic into a strategic advantage, reaping solid gains as markets recovered. Despite short-term turbulence, markets tend to stabilize as policies are digested and economic actors adjust. As in the past, once the dust settles, economic order regains control—bringing with it real opportunities for those who know how to read between the lines.


jeudi 20 mars 2025

LA DISPARITION DES MONTRES

Les nouvelles générations ne portent plus de montres. Absorbées par leur téléphone intelligent, elles ne voient plus l’utilité d’un garde-temps traditionnel. Seuls les adeptes de sport et ceux soucieux de leur santé arborent encore une montre au poignet, mais il s’agit désormais de modèles connectés.

Cependant, la haute horlogerie semble échapper à cette obsolescence. Les grandes maisons de luxe, grâce à des modèles d’exception et des prix vertigineux, continuent d’exercer une fascination sur une clientèle fortunée pour qui la montre demeure un symbole de prestige et de raffinement.

Récemment, Mark Zuckerberg a déclaré que 2025 serait une année charnière pour l’intelligence artificielle, avec des investissements massifs dans ce domaine. 

Les lunettes connectées, en intégrant des fonctionnalités avancées comme la communication, la navigation et le suivi de la santé, pourraient bouleverser notre rapport aux objets technologiques. 
Elles pourraient ainsi accélérer la disparition des montres connectées et, à terme, celle des téléphones intelligents.

L’évolution technologique s’accélère à une vitesse fulgurante. À tel point que les montres à quartz et mécaniques bon marché, souvent produites en Chine et parfois estampillées
« made in France », risquent d’être reléguées au rang de reliques d’une ère révolue, vestiges d’une préhistoire technologique en voie d’extinction.

Jean-Claude Sensemat
Propriétaire des Montres LIP (1990-2016)

DICIETLA.com |  La Chronique de Jean-Claude Sensemat du 20/03/2025 |  Fr/En



THE DISAPPEARANCE OF WATCHES

The younger generations no longer wear watches. Absorbed by their smartphones, they no longer see the need for a traditional timepiece. Only sports enthusiasts and health-conscious individuals still wear a watch on their wrist, but these are now smart models.

However, haute horology seems to escape this obsolescence. Luxury watchmakers, through exceptional models and staggering prices, continue to captivate a wealthy clientele for whom a watch remains a symbol of prestige and refinement.

Recently, Mark Zuckerberg stated that 2025 would be a pivotal year for artificial intelligence, with massive investments in this field. Smart glasses, integrating advanced features such as communication, navigation, and health tracking, could revolutionize our relationship with technological devices. They could accelerate the disappearance of smartwatches and, ultimately, even that of smartphones.

Technological evolution is accelerating at a staggering pace. So much so that inexpensive quartz and mechanical watches, often produced in China and sometimes labeled "Made in France," risk being relegated to relics of a bygone era—vestiges of a technological prehistory on the verge of extinction.

Jean-Claude Sensemat
Owner of LIP Watches (1990-2016)

DICIETLA.com | The Chronicle of Jean-Claude Sensemat | 20/03/2025