samedi 13 décembre 2008

Quand le Monde Régresse.

Les continents s’embrasent, après les carnages dans les hôtels de Bombay, le blocage des aéroports de Bangkok en Thaïlande puis les premières émeutes Européennes, en Grèce.
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Dans bon nombre de secteurs d’activités, les faillites sont en hausse et les licenciements se font par milliers, comme on peut le voir en Amérique du Nord chez General Motors et Chrysler et leurs sous-traitants, provocant ainsi la précarité.
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L’insécurité gagne avec la crise. En 2009, le commerce mondial va baisser de 2,1% comme l’a affirmé, le mardi 9 Décembre 2008, la Banque Mondiale la croissance de l'ensemble de la planète ne devrait pas dépasser 0,9% en 2009.
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Déjà, on peut lire, de-ci de-là, des penseurs de gauche qui rationnalisent la violence :
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« Un espace s'ouvre, aujourd'hui, pour apporter une légitimité intellectuelle ou idéologique à des opinions relativement ouvertes à la violence, en tout cas compréhensives. » raconte Michel Wieviorka, Directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, à Paris.
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D’autres voix de gauche disent comprendre la violence face à l’injustice sociale et les acteurs gouvernementaux dans leur rôle du politiquement correct flirtent trop souvent avec la démagogie, laissant le champ libre au désordre.
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Le chômage, le manque d’argent poussent les plus faibles vers des satisfactions artificielles comme l’alcool, la drogue qui rendent toujours plus dépendante cette population des plus dangereuses parce que déshumanisée.
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Le chacun pour soi est la règle, comme on a pu l’observer à la période de soldes de ce grand magasin des États-Unis où l’agent de sécurité, ouvrant la porte, a perdu la vie, piétiné par une horde de clients qui voulaient s’emparer de produits à bon prix.
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Le retour des valeurs aux fondamentaux est de mise pour une vie plus équilibrée, la famille solidaire, le spirituel, dimension vitale pour celui qui veut y réfléchir et se donner les moyens de s’améliorer et faire évoluer son environnement.
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D’ailleurs, finalement, peut-on vivre heureux sans spiritualité ?
Assurément non. Car seuls, ceux qui ont découvert cette dimension, seront mieux armés face aux évènements à venir.
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Le choix de dirigeants fidèles à ces principes de valeurs est primordial afin que le monde ne régresse plus, comme on peut le voir tous les jours sous nos propres yeux.


Jean-Claude Sensemat

dimanche 16 novembre 2008

Ces Banquiers qui ont tué la Conjoncture.

Mais où est passé le beau-frère ? Vous savez ? Ce beau frère ou ce cousin qui vous raconte que lui, en bourse, il fait des performances qui vous font douter de votre sagesse. Celui qui vous a incité à passer à l’acte, et encouragé par votre banquier qui lui vous conseille, avec bonhomie, de mettre une petite partie de votre épargne que vous pouvez risquer car, dit-il, votre patrimoine ne sera pas en danger.

C’est comme cela que les classes moyennes se sont fait vendre des produits des plus sophistiqués qu’elles ne comprennent même pas.


A la loterie de la bourse, rien ne va plus. La plupart de ces nobles institutions se sont transformées en Casino. Tous ces banquiers qui parlaient d’une seule voix se chicanent comme des manants. Ils n’arrivent plus à se prêter entre eux. Le temps est révolu où dans un orgueil bien costumé, face à leurs clients entrepreneurs, ils s’exprimaient en commençant leur discours par : « au nom de la communauté bancaire... »

Tout cela serait clownesque, si ces gens-là n’avaient pas tué la conjoncture en créant des produits des plus spéculatifs, dangereux, avec l’argent confié en toute confiance par leurs clients.

Depuis septembre dernier, le nombre de dépôts de bilan et faillite va croissant. Les cours de bourse restent toujours gonflés par la spéculation et ne reflètent toujours pas la valeur réelle de l’entreprise cotée, d’autant que l’économie du réel se détériore jour après jour par une consommation défaillante, ce recadrage n’est pas pour demain.

Comme le dit ce chauffeur de taxi « Nicolas Sarkozy est devenu le leader du monde en étant aussi actif », car bien lui a pris de rentrer dans le capital des banques et d’injecter, en forme de prêts, des milliards d’euros. Il a su convaincre la plupart des dirigeants de notre planète. Même les chinois ont mis la main à la poche sous peine de voir leurs clients ne plus acheter ce qui aurait pour conséquence d’amener l’effondrement industriel de ce pays qui, en fait, est l’usine du Monde.

Les Américains campent sur leur discours sur leur dogme du capitalisme sans borne. En fait, tout est bon pour sortir de ce marasme sans précédent au pays de l’oncle Sam, même si la situation est des plus graves. Le chômage amène la misère. Les plus grandes compagnies ferment, les grandes marques ne sont pas protégées de la faillite, mais la réactivité légendaire des Américains est un espoir pour le monde.

Au Canada, le marasme économique semble épargner ce pays aux mille et une ressources, pétrolières, minières et autres. Les banques Canadiennes sont toujours restées sereines face au désordre de celles des États-Unis mais l’économie du réel semble rattraper certaines provinces car le premier client reste le voisin Américain, maintenant des plus défaillants.

En France, l’inquiétude est palpable. La méconnaissance économique fait croire certains à une exception : « on y a droit, c’est un acquit ! » même si les caisses sont vides, l’irresponsabilité prime. Nicolas Sarkozy a vite calmé l’inquiétude Bancaire par son action, en injectant des milliards d’euros dans les circuits bancaires. Mais les banquiers restent des banquiers. Il est paradoxal que la France soit aujourd’hui obligée de mobiliser des armées de fonctionnaires pour contrôler, si les banques prêtent bien l’argent du contribuable, mis à leur disposition grâce à l’impulsion du Président de la République. L’action correctrice du Président Nicolas Sarkozy et du Gouvernement est salutaire. Les réformes se font au fil des jours. Il n’en reste pas moins que, des mouvements sociaux sont déclenchés pour rien et poussent la population à des revendications qui peuvent tourner à l’émeute, pour peu que d’autres sujets communautaires du genre « respect » ne viennent se greffer.

Les prévisions de l’OCDE ne sont pas réjouissantes. L'Organisation de Coopération et de Développement Economiques prévoit une récession générale en 2009 le Japon, la zone euro et les États-Unis traverseront à la fois une phase de récession et de progression du chômage. Les 30 pays industrialisés membres de l'OCDE connaîtront en 2009 une croissance négative de 0,3%. La reprise devrait s'amorcer progressivement en 2010, sauf si d'autres faillites d'institutions financières surviennent car il n’y a pas de banques trop grosses pour mourir.

Dans la zone Euro, d’après l’OCDE, le PIB devrait diminuer de 0.5% en 2009. Cette baisse de chômage devrait atteindre 8.6% de la population active en 2009 et monter jusqu'à 9% en 2010. Alors que la zone euro comptait, en 2008, 7.4% de demandeurs d'emploi.
La croissance devrait revenir en 2010 et atteindre 1.2%, mais tout cela ne reste que des prévisions sûrement minimales.

Aux États-Unis, le PIB américain devrait diminuer de 0.9% en 2009 et le chômage augmenter de 5.7% en 2008 à 7.3% en 2009 et 7.5% en 2010.
Les politiques mises en place par les autorités Gouvernementales de G W. Bush vont se traduire par un déficit budgétaire qui va bondir de 5,3% du PIB en 2008 à 6,7% en 2009 puis 6,8% en 2010.
L'économie américaine devrait cependant repartir en 2010 et afficher une croissance de 1,6% toujours selon l’OCDE.

Quand au Japon, en 2010, il sera en déflation, avec un recul des prix à la consommation de 0,1%, après des hausses de 0,3% en 2009 et de 1,4%.

Espérons que le calme et la sérénité reviendront dans le monde des affaires. Le sommet du G20 à Washington a donné une nouvelle légitimité aux principaux pays industrialisés mais aussi aux pays émergents.
Les détenteurs de titres, qui ont fait le choix de vendre avant ou pendant la crise, ont choisi de perdre au nom l’adage « un tient vaut mieux que deux tu l’auras ». Ceux qui ont résisté et sont restés sourds aux dégringolades quotidiennes surmédiatisées, ceux-là devront savoir qu’en matière boursière, la baisse des titres se fait en prenant l’ascenseur mais pour remonter, il vous faudra prendre l’escalier.


Jean-Claude Sensemat

mercredi 22 octobre 2008

BRAVO SARKO

Une petite foule, composée de Québécois et de quelques Français, se pressait avec les petits drapeaux en papier en main devant le Centre de la Francophonie des Amériques à Québec.Le froid s’était invité, la foule trépignait en attendant le cortège présidentiel. L’inauguration terminée, le Président Sarkozy s’avança avec la suite de personnalités vers la limousine présidentielle, la foule applaudit. Soudain, un homme s’écria « Bravo Sarko ! ». Le Président trouva, d’un coup d’œil, celui qui le félicitait. Nicolas Sarkozy lui sourit et fit un geste de la main, et l’homme de rajouter, d’une voix dominante et cinglante : « Continue comme ça ! ». La sécurité tressaillit un instant malgré l’intervention apaisante, et le Président poursuivit sa visite, doté d’un petit moment de réconfort bien sincère.Tout cela n’est pas de trop, car enfin, tout ce que peut faire cet homme est systématiquement critiqué, déformé par une trop grande partie des médias, il faut que les français le soutiennent de temps à autres à l’image de cet inconnu.

Il en faut du courage pour redonner le sens de la responsabilité perdue à ces messieurs, banquiers et financiers, qui toisent, depuis trop de temps, les entrepreneurs de l’économie réelle, ils les considérent comme les ouvriers de la finance alors qu’ils risquent leur épargne.

L’actualité nous livre des exemples comme celui de la Société Générale, dont le contrôle de gestion n’était qu’un mot ou encore la Caisse d’Épargne qui laisse tripoter l’Épargne des Français sans réserve. Tout cela est édifiant. Alain Minc de s’offusquer lors d’interview télévisé : « le Président de la République Française a convié les banquiers et les assureurs à l’Élysée. Il leur a redit qu’ils étaient sous la garantie d’État, à la sortie de cette réunion… ils ne se prêtent pas… »

Bien sûr, on peut regretter que nos amis américains aient laissé Lehmann Brother faire faillite. Le choc de la crise et l’ampleur des éléments dissimulés par ces banquiers fut tel que personne n’a été assez intelligent pour mettre en place l’entrée des États dans le capital social des établissements financiers à travers le monde. Bon nombre d’épargnants, ne comprendraient pas que les acteurs de la finance mondiale puissent jouer à un Monopoly qui serait dépourvu sa case PRISON.

Un nouvel ordre économique est en marche, mieux organisé, plus moralisé grâce à l’action et à la réactivité de Nicolas Sarkozy qui a su mobiliser les chefs d’États de la planète.


Cette crise Financière n’est pas qu’une parenthèse, la récession est là. Les entreprises vont souffrir, la consommation va baisser entraînant la chute des prix du pétrole et des matières premières, un trop grand nombre d’entreprises feront faillite.


Les Américains du Nord sauront se retrousser les manches pour se sortir de cette mouise, car chez eux, c’est culturel et ils font toujours face à ce genre d’épreuves.

La Chine connaîtra un ralentissement de sa croissance et de ses exportations du à la récession mondiale, d’autant que la compétitivité s’est érodée du fait de la montée des salaires et de la consommation intérieure.

En France les habitudes d’assistanat laissent penser au citoyen qu’il y aura toujours un filet de protection social à l’exemple de cet enseignant qui manifeste contre la suppression des postes dans l’enseignement et qui déclare fièrement à la télé « avec tout l’argent que le gouvernement donne aux banques, il ferait mieux de créer des postes » cet homme démontre ainsi que la population n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation du Monde.

Nos gouvernants devront prendre des mesures de survie pour l’économie qui seront forcement impopulaires mais vitales. Bon nombre d’observateurs redoutent alors des émeutes plus graves que celles déjà connues.



Jean-Claude SENSEMAT