mercredi 22 octobre 2008

BRAVO SARKO

Une petite foule, composée de Québécois et de quelques Français, se pressait avec les petits drapeaux en papier en main devant le Centre de la Francophonie des Amériques à Québec.Le froid s’était invité, la foule trépignait en attendant le cortège présidentiel. L’inauguration terminée, le Président Sarkozy s’avança avec la suite de personnalités vers la limousine présidentielle, la foule applaudit. Soudain, un homme s’écria « Bravo Sarko ! ». Le Président trouva, d’un coup d’œil, celui qui le félicitait. Nicolas Sarkozy lui sourit et fit un geste de la main, et l’homme de rajouter, d’une voix dominante et cinglante : « Continue comme ça ! ». La sécurité tressaillit un instant malgré l’intervention apaisante, et le Président poursuivit sa visite, doté d’un petit moment de réconfort bien sincère.Tout cela n’est pas de trop, car enfin, tout ce que peut faire cet homme est systématiquement critiqué, déformé par une trop grande partie des médias, il faut que les français le soutiennent de temps à autres à l’image de cet inconnu.

Il en faut du courage pour redonner le sens de la responsabilité perdue à ces messieurs, banquiers et financiers, qui toisent, depuis trop de temps, les entrepreneurs de l’économie réelle, ils les considérent comme les ouvriers de la finance alors qu’ils risquent leur épargne.

L’actualité nous livre des exemples comme celui de la Société Générale, dont le contrôle de gestion n’était qu’un mot ou encore la Caisse d’Épargne qui laisse tripoter l’Épargne des Français sans réserve. Tout cela est édifiant. Alain Minc de s’offusquer lors d’interview télévisé : « le Président de la République Française a convié les banquiers et les assureurs à l’Élysée. Il leur a redit qu’ils étaient sous la garantie d’État, à la sortie de cette réunion… ils ne se prêtent pas… »

Bien sûr, on peut regretter que nos amis américains aient laissé Lehmann Brother faire faillite. Le choc de la crise et l’ampleur des éléments dissimulés par ces banquiers fut tel que personne n’a été assez intelligent pour mettre en place l’entrée des États dans le capital social des établissements financiers à travers le monde. Bon nombre d’épargnants, ne comprendraient pas que les acteurs de la finance mondiale puissent jouer à un Monopoly qui serait dépourvu sa case PRISON.

Un nouvel ordre économique est en marche, mieux organisé, plus moralisé grâce à l’action et à la réactivité de Nicolas Sarkozy qui a su mobiliser les chefs d’États de la planète.


Cette crise Financière n’est pas qu’une parenthèse, la récession est là. Les entreprises vont souffrir, la consommation va baisser entraînant la chute des prix du pétrole et des matières premières, un trop grand nombre d’entreprises feront faillite.


Les Américains du Nord sauront se retrousser les manches pour se sortir de cette mouise, car chez eux, c’est culturel et ils font toujours face à ce genre d’épreuves.

La Chine connaîtra un ralentissement de sa croissance et de ses exportations du à la récession mondiale, d’autant que la compétitivité s’est érodée du fait de la montée des salaires et de la consommation intérieure.

En France les habitudes d’assistanat laissent penser au citoyen qu’il y aura toujours un filet de protection social à l’exemple de cet enseignant qui manifeste contre la suppression des postes dans l’enseignement et qui déclare fièrement à la télé « avec tout l’argent que le gouvernement donne aux banques, il ferait mieux de créer des postes » cet homme démontre ainsi que la population n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation du Monde.

Nos gouvernants devront prendre des mesures de survie pour l’économie qui seront forcement impopulaires mais vitales. Bon nombre d’observateurs redoutent alors des émeutes plus graves que celles déjà connues.



Jean-Claude SENSEMAT