Jean-Claude
Sensemat est un homme d’affaires canadien, né en France où il a été pionnier
dès 1975 dans l’import-export d’outillage en provenance d’Asie et d’Europe de
l’Est. Ceci l’a conduit à devenir en 30 ans un des leaders européens et ses
sociétés ont exporté vers soixante-dix pays. En 1990 il achète, à la barre du
tribunal de Besançon (France) la fameuse marque horlogère Lip et la relance
avec brio pour la revendre en 2016. Au Canada, il est le Président-fondateur de
Gestion Geneen Inc., société financière et immobilière qu’il a développée.
Jean-Claude
Sensemat pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de vos activités au
Canada ?
Je
gère et développe deux activités : l’une financière et l’autre immobilière au
travers de Gestion Geneen Inc., qui est le bureau de gestion patrimonial de
toutes nos activités.
La première activité est la gestion d'un trust qui
administre des valeurs mobilières qui sont négociées sur le marché actions.
Principalement sur les places boursières de New-York et Toronto avec
l’assistance du groupe Jacques Maurice et de ScotiaMcLeod.
La deuxième activité
est la gestion et le développement d'un parc immobilier d’appartements de luxe,
qui s'agrandit au rythme de nos gains, dans l’hyper centre de Montréal.
Actuellement,
nous venons d’acquérir des bureaux standing dans un centre d’affaires où nous
sommes actionnaires, nous avons acheté également des appartements sur plan dans
la tour Drummond II qui est en construction dans le triangle d’or de Montréal.
Vous
demeurez à Montréal, comment trouvez-vous cette ville ?
Montréal
est une des villes les plus dynamiques d’Amérique du nord.
Les jeunes du monde
entier s’y précipitent pour y faire leurs études, ce qui donne un ton des plus
modernes et avant-gardiste à la cité.
Cela ne cache pas le fait qu’il y a un
grand besoin de main d’œuvre car l’économie du Québec est en croissance.
Immigrer au Canada n’est pas facile car les tests d’intégration sont sélectifs.
Ne rentre pas au Canada qui veut, le casier judiciaire vierge est exigé, un bon
niveau intellectuel est requis, des tests et examens doivent être passés pour
être "reçu immigrant".
Ici il n’y a pas de passe-droit.
La
ville est cosmopolite, elle vit au rythme de diverses cultures très encadrées
par les services de police.
Ici, la sécurité est une priorité.
Les sociétés de
services de gardiennage sont florissantes, les caméras de surveillance sont
partout et cela me convient très bien.
Au
niveau culturel, nous sommes gâtés à Montréal.
Il y a des concerts de variété à
tout moment, l'Opéra a un programme varié et très bien rempli et le Musée des
beaux-arts présente des œuvres des plus grands peintres et les collections par
thème se succèdent.
Le
point noir comme toujours en Amérique du nord c’est l'individualisme.
La
proximité des États-Unis est-elle une opportunité ?
New
York est une des villes parmi les plus inspirantes du monde,
elle vit jour et
nuit, elle est seulement à une heure et quelques minutes de vol de Montréal.
L'Amérique est admirée ou détestée.
Pour ma part, je suis très heureux d'être
proche de ce pays qui m'inspire.
Son économie marche bien et son président
atypique, est systématiquement décrié par les journalistes du monde entier.
Pourtant, il a été élu par son peuple.
Comment lui reprocher de faire passer
l’Amérique en premier ! C'est un homme d'affaires devenu Président.
Comment
s'étonner que ses réactions soient celles d'un homme d'affaires ! Il avait
clairement énoncé, lors de la campagne électorale, une liste de réformes.
Depuis son élection, il les met en place et voilà que ses détracteurs
s'étonnent.
Tout cela est clair et laisse la place à l’action, à la création,
bref à l’entreprenariat.
Je
suis convaincu qu'il y a beaucoup d'opportunité à New-York que nous pourrions
saisir avec ma compagnie Gestion-Geneen Inc.
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PROPOS RECUEILLIS POUR LAFONT PRESSE -