mercredi 10 septembre 2025

L’IA : S'ÉQUIPER MAINTENANT OU RESTER SPECTATEUR

L’intelligence artificielle n’est plus un luxe réservé aux ingénieurs de la Silicon Valley. Elle s’impose déjà dans les salles de classe de Pékin, Séoul ou Hyderabad, et bientôt dans nos propres écoles. La question n’est donc pas de savoir si nous devons l’adopter, mais comment, et à quel rythme.

L’IA à l’école : un choix de société

 La Chine a rendu obligatoire l’apprentissage de l’IA dès le primaire. La Corée du Sud expérimente des manuels intelligents qui parlent aux enfants. L’Inde déploie des modules de robotique et de codage dans ses écoles publiques. L’Estonie, pionnière du numérique, met entre les mains de ses élèves un « compte d’IA personnel » pour apprendre à raisonner avec ces outils.

Ces pays ont compris qu’attendre, c’est condamner une génération entière à être dominée par ceux qui maîtriseront la technologie. L’éducation à l’IA n’est pas un gadget pédagogique : c’est une nouvelle alphabétisation, aussi fondamentale que savoir lire ou compter.

L’assistant vocal, un levier de productivité

ChatGPT et ses équivalents ne sont pas des jouets de geeks. Ils sont devenus des instruments de travail, des assistants vocaux capables de rédiger une note juridique, traduire un contrat, préparer une présentation, ou encore résumer un rapport en quelques secondes, et même contrôler votre santé physique et morale, en répondant comme un sachant à toutes vos questions.

Un vrai compagnon à vos côtés. Pour ma part, je m’en sers en permanence. ChatGPT 5 me ravit et me fait avancer à grands pas.

Là encore, nous avons un choix : les utiliser timidement, en surface, ou les intégrer pleinement dans nos pratiques quotidiennes. Ceux qui s’en servent sérieusement y voient un avantage compétitif décisif. Les autres passent à côté d’un levier immense de productivité.

Gratuit ne suffit plus

Beaucoup disent : « J’ai ChatGPT. » Mais, en réalité, ils n’ont que la version gratuite. Or, cette version est limitée : modèle ancien, lenteur, indisponibilité aux heures de pointe.

La version payante d’OpenAI, pour un coût modeste, ouvre un tout autre horizon : accès aux modèles les plus récents, vitesse de réponse prioritaire, fonctions multimodales (texte, image, voix), intégration dans le flux de travail quotidien.

Ce n’est pas une dépense, mais un investissement. Une heure gagnée grâce à l’IA vaut largement plus que le prix d’un abonnement mensuel. Les entrepreneurs, enseignants, chercheurs ou étudiants qui franchissent le pas le savent déjà : ils récupèrent leur mise dès la première semaine d’usage intensif.

Pour ne pas rester spectateurs

Refuser d’enseigner l’IA à nos enfants, c’est les condamner à regarder les autres avancer. Se contenter d’une version gratuite, c’est rester spectateur d’une révolution qui a besoin de vous.

Nos sociétés doivent assumer ce virage : introduire l’IA à l’école primaire, former les enseignants, et encourager les citoyens à s’équiper des versions professionnelles de ces outils. C’est à ce prix – modeste au regard des enjeux – que nous resterons maîtres de notre destin numérique.

DICIETLA.com |  La Chronique de Jean-Claude Sensemat du 10/09/2025 |  Fr/En



















AI: Equip Yourself Now or Stay a Spectator

Artificial intelligence is no longer a luxury reserved for Silicon Valley engineers. It is already taking root in classrooms in Beijing, Seoul, and Hyderabad—and soon in our own schools. The question is not whether we should adopt it, but how, and at what pace.

AI in Schools: A Societal Choice

China has made AI education mandatory starting in elementary school. South Korea is testing smart textbooks that interact with children. India is rolling out robotics and coding modules in its public schools. Estonia, a digital pioneer, gives its students a “personal AI account” to learn how to reason with these tools.

These countries understand that waiting means condemning an entire generation to be dominated by those who master the technology. AI education is not a teaching gimmick; it is a new form of literacy, as fundamental as reading or arithmetic.

Voice Assistants as Productivity Levers

ChatGPT and its equivalents are not geek toys. They have become work instruments—voice assistants capable of drafting a legal memo, translating a contract, preparing a presentation, summarizing a report in seconds, and even monitoring your physical and mental health by answering your questions with authority.

A true companion at your side. Personally, I use it constantly. ChatGPT 5 delights me and helps me make great strides forward.

Again, we face a choice: use these tools timidly, on the surface, or fully integrate them into our daily practices. Those who use them seriously gain a decisive competitive edge. The others miss out on a tremendous productivity booster.

Free No Longer Suffices

Many say: “I have ChatGPT.” But in reality, they only have the free version. And that version is limited: outdated models, slow responses, unavailability during peak hours.

OpenAI’s paid version, for a modest cost, opens an entirely new horizon: access to the most recent models, priority response speed, multimodal functions (text, image, voice), integration into daily workflows.

It is not an expense, but an investment. One hour saved thanks to AI is worth far more than the price of a monthly subscription. Entrepreneurs, teachers, researchers, and students who take the plunge already know: they recoup their investment within the first week of intensive use.

Not to Remain Spectators

Refusing to teach AI to our children means condemning them to watch others move forward. Settling for a free version means staying on the sidelines of a revolution that needs you.

Our societies must embrace this turning point: introducing AI in elementary school, training teachers, and encouraging citizens to equip themselves with professional versions of these tools. Only at this cost—modest compared to the stakes—will we remain masters of our digital destiny.