Insulter le Président de la République c’est insulter les citoyens de ce pays car un Président, quelque soit sa coloration politique, est le Président de tous.
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Tout cela dépasse les limites de la presse. L’auteur de l’article incendiaire, Jean-François Kahn, cofondateur de l'hebdomadaire Marianne, dans son édition du 7 au 13 août, Marianne affiche en couverture, une photo du chef de l'Etat avec le titre : "Nationalité, immigration, délinquance. Le voyou de la République".
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Jean-François Kahn est un ancien du Parti communiste Français qui fait de la provocation une raison d’être. Il a rallié le Modem de François Bayrou avec lequel il partage la même haine pour Nicolas Sarkozy, qui lui, a su devenir le Président de la République Française.
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Alors tout est bon pour éponger sa jalousie, mais le patron de presse ne perd pas son goût pour l’argent.
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Selon les chiffres que s'est procuré jeanmarcmorandini.com, le magazine a vendu à la date du mercredi 11 août 2010 près de 390.000 exemplaires soit la quasi totalité de son tirage de "Sarkozy, voyou de la République". Résultat, Marianne est introuvable dans la majorité des kiosques, c’est le Jackpot pour Jean-François Kahn qui détient 40% de Marianne Finance avec Maurice Szafran, actuel Directeur de publication.
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Dans Le Figaro du 11 Août, Eric Ciotti, député et secrétaire national de l'UMP chargé de la sécurité, affirme pour sa part que : "Marianne a gravi un échelon de plus dans l'outrance, tout cela à des fins commerciales".
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"C'est antirépublicain et on ne peut pas véhiculer des valeurs antirépublicaines en utilisant le nom de Marianne. Les journalistes de Marianne sont en train de salir un des symboles de la République", a ajouté Mme Morano, secrétaire d'Etat à la Famille.
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Il serait souhaitable que la justice passe sur cette affaire qui déborde du cadre de l’acceptable, car au nom de la liberté d’expression, on ne peut porter ainsi atteinte à nos dirigeants, élus démocratiquement, en toute impunité.
1 commentaire:
Cela s'appelle la liberté d'expression, la pierre angulaire de la démocratie. Quoi que l'on puisse penser de JFK, si celui-ci devait être poursuivi pour crime de lèse-Sarkozy, ce serait la preuve qu'on n'est plus en république mais en dictature.
Chaque jour, des dizaines de chroniqueurs conservateurs Américains déversent leur bile sur le président Obama, dans des termes bien plus crus que ceux que JFK réserve à Sarkozy. Et personne ne souhaite pour autant que leur diatribe haineuse leur vaille des poursuites judiciaires de ce qui serait une police de la pensée Obamiste...
«Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer» disait Voltaire...
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