Si, à 72 ans, j’ai désiré écrire LE PIONNIER, c'est parce que je voulais laisser la trace de l’entrepreneur que j’ai toujours été, envers et contre tous. Je suis né à Fleurance dans le Gers où j’ai eu une enfance heureuse. C’est d’ailleurs pour cela que ma ville natale reste dans mon cœur.
Le malheur est tombé sur moi au tout début de mes 19 ans, à la mort tragique de mon père. Ma mère, belle femme et élégante, est plus tard devenue infirme. Sa myopathie l'a rapidement clouée dans un fauteuil roulant.
Pour ma part, je me suis jeté dans le travail. Mes choix ont toujours été des plus judicieux, et m'ont élevé dans la société. Ma personnalité et le charisme que l'on me reconnaissait ont fait de moi un leader. Mes succès continus m'ont isolé ; je devenais un personnage dérangeant.
Bien que j'aie été un pilier économique pour ma ville natale, elle m'a souvent négligé. En peu de temps, je suis devenu le principal employeur privé du Gers, entièrement grâce à mes fonds – un fait vérifiable à l'INSEE.
La jalousie à mon encontre était énorme, elle progressait proportionnellement à mes succès : injustice, malveillance, trahison. Malgré cela, ma pugnacité de Gascon m'a entraîné vers des sommets.
En même temps, les dirigeants de mes filiales et autres collaborateurs perdaient la raison. Ils se croyaient plus forts que moi. Ils pensaient que les scores que j’avais obtenus étaient les leurs. Ils avaient juste oublié que ce qu’ils faisaient, je l’avais réalisé plus de quinze ans avant eux, comme vous le découvrirez dans LE PIONNIER.
Mon charisme faisait peur aux politiques locaux et, bien sûr, comme on le voit dans l’actualité, les leaders sont des cibles. Je fus victime d’une cabale, mais je réussis tout de même à faire arrêter et condamner un auxiliaire de justice.
Je repris la route vers mon destin. Je dus me reconstruire, fort de mes succès et de mon savoir-faire.
Je devins Consul de la République d’Albanie, car j’ai été un témoin de l’histoire sous le régime d’Enver Hoxha, et je suis entré dans le monde de la diplomatie. C’est en lisant LE PIONNIER que vous découvrirez mes actions inédites, que j’ai menées en Chine pendant la révolution culturelle, en faisant des allers-retours entre Taïwan et la Chine rouge. Les différents voyages dans les pays du bloc soviétique vous surprendront.
Les Français n’aiment pas les patrons, la réussite, le talent, qui font les différences, car leur égalitarisme est mis à mal.
Je décidai de m’installer à l’étranger, malgré mon attachement à mes racines françaises. Face à l'insupportable, nul n’est tenu.
Ma famille et moi avions choisi le Canada, plus précisément Montréal au Québec. Pour nous, c'était l’Amérique qui parle français.
Le choix de l’Amérique du Nord collait parfaitement à mon tempérament d’homme d’affaires. Cependant, vous découvrirez au fil des pages que rien n’est facile dans un monde d'ultra compétition, sans filet.
Pour mes affaires, j’ai jeté mon dévolu sur la finance. Wall Street est la Mecque des marchés financiers, et le Toronto Stock Exchange complète le monde de la finance en Amérique du Nord.
Le choix de l’immobilier était évident puisque les immeubles poussaient comme des champignons. J’ai choisi l’immobilier de luxe en hyper centre, et nous assurons aujourd’hui la gestion immobilière de nos condominiums.
Pour célébrer mes cinquante années d’entrepreneur, j’ai décidé d’acheter une Rolls Royce Ghost. Je ne pouvais imaginer la réaction du public. Les jeunes faisaient des selfies avec moi. Quand je passais dans la rue, on me photographiait, on me filmait.
Mais comment des jaloux français peuvent-ils accepter qu’un autodidacte charismatique avec un parcours hors norme réussisse deux fois dans sa vie, en Europe et en Amérique du Nord ? Je ne doute pas que certains médias seront soumis au silence, car on ne parle pas de ce qui dérange.
LE PIONNIER est un livre unique d’une histoire exceptionnelle qui ne peut que vous éclairer sur la réalité des affaires, de la vie.
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